Vivre du logiciel libre… c’est possible ?

Je partage l’article de Marien Fressinaud du blog du projet flus, où il nous fait profiter de son expérience, visant à trouver un moyen de vivre de son activité de développeur de logiciels libres.

Il commence par nous expliquer la raison qui l’a amené à faire ce choix et explique les différentes étapes de sa quête.

Je dois dire partager son aspiration, car il peut être difficile lorsque l’on travaille dans le numérique de trouver une activité qui fasse sens.

Une solution est alors de quitter ce domaine d’activité pour se diriger vers une activité plus satisfaisante. Mais, pour reprendre ses propos, tout le monde ne souhaite pas forcément aller « élever des moutons dans la Creuse » :-)

Et cela serait ainsi laisser le numérique dans les mains d’organisations ayant pas ou peu de questionnements éthiques. Par ailleurs, l’ingénierie logicielle peut être une façon très agréable d’exprimer sa créativité. On peut aimer coder, sans aimer travailler pour n’importe quel projet et en ne maitrisant pas ses méthodes et outils de travail.

Il faut rappeler que la « liberté » promise par les logiciels libres est en fait celle de ces utilisateurs, dont les développeurs font partie, bien que n’ayant pas plus de droits que les autres, mais pas moins non plus !

C’est donc plus généralement le sempiternel problème du modèle économique du logiciel libre et éthique qui est ici soulevé. Du fait de leur gratuité (le plus souvent), je constate qu’ils profitent rarement à celles et ceux qui les créent, mais plutôt aux hébergeurs et autres fournisseurs de services numériques qui les mettent à disposition du public en « oubliant » au passage de rétribuer leurs développeurs.

Alors, le développement de logiciel doit-il rester un violon d’Ingres, à côté d’un travail alimentaire ?

Lire l’article « Tout plaquer pour élever des logiciels libres »