La transition énergétique made in France, expliquée en 18 minutes ?

Le scénario négaWatt vous ne connaissez pas ? Pas de problème, Yves Marignac vous explique en 18 minutes chrono !

Fermer nos (chères) centrales nucléaires avant qu'elles ne se ferment toutes seules à grand fracas ?
Diminuer drastiquement notre facture énergétique et nos émissions de CO2 d'ici 2050 ?

C'est bien connu, ce n'est pas possible, sauf à vouloir en revenir à la bougie !
Et bah si... ou du moins, c'est ce que souhaite vous démontrer le scénario négaWatt.

Voici son triptyque :

  1. Sobriété : chasse au gaspillage et au superflu.
  2. Efficacité : au niveau industriel comme domestique, augmentons la performance énergétique des processus et des machines.
  3. Renouvelables : développons les énergies renouvelables pour combler le tiers restant de notre consommation énergétique. Par exemple, en vous fournissant auprès d'Enercoop ? Moi je dis ça... :-)

Quand on parle d'énergie, une erreur courante est de penser électricité qui ne correspond qu'à une petite partie de notre consommation énergétique.

L'électricité spécifique, c'est-à-dire celle utilisée là où on peut difficilement la remplacer (informatique, électroménager...) est la plus petite partie de notre consommation.

Les plus grosses parts de notre consommation sont dédiées à l'habitat (chauffage) et aux transports.
C'est à ces niveaux que les plus grands changements sont nécessaires.

Mais je vous ai parlé d'une vidéo non ? Donc, cliquez ici pour la visionner sur Youtube.
En 18 minutes, Yves Marignac vous y brosse un panoramique du scénario négaWatt.

Si après ce court exposé, vous voulez en savoir plus, plusieurs solutions s'offrent à vous :

  • Parcourir leur site internet. De nombreuses ressources vous y sont proposées.
  • Commander le manifeste. Je vous conseille de privilégier la version complète. Tout y est détaillé.
  • Surveillez leur agenda pour savoir quand une conférence est prévue près de chez vous.

Ce scénario ne fait sans doute pas le consensus, d'aucuns trouvant qu'il ne  prend pas assez en compte les spécificités locales, d'autres au contraire lui reprochant de se focaliser sur la situation de la France, sans prendre assez en compte les autres pays...

Ce qui est certain, c'est que son étude permet à tout citoyen.ne un peu motivé.e d'améliorer sa compréhension des enjeux énergétiques, ce qui est non négligeable, tant le sujet est crucial et souvent mal compris du fait de sa technicité.

Il ne faut pas que cela reste un débat d'experts, et c'est justement pour ça que toutes les initiatives de vulgarisation sont les bienvenues.