Article intéressant, expliquant comment un projet open source très utilisé par d’autres développeurs a risqué d’être bloqué du fait d’un drame ayant concerné son développeur principal.
Un accident n’est pas nécessaire. À partir du moment où un projet populaire (ou dont vous êtes dépendant…) ne dépend que d’une personne, le risque est réel.
Le fait qu’un projet soit open source est un avantage dans la mesure où il peut être repris (ou « forké ») par d’autres développeurs, ce qui est impossible pour une application propriétaire (sauf rétro-ingénierie longue et compliquée pour réinventer la roue). Mais encore faut-il que des volontaires compétents se manifestent et (idéalement) aient accès aux dépôts officiels du projet.
Cela pose de nouveau la question du modèle économique du logiciel libre permettant à des développeurs d’y consacrer du temps et remet en avant l’intérêt d’un développement collaboratif, car même payé un développeur peut avoir un accident, vouloir passer à autre chose…
Pour le choix des applications que l’on utilise dans ses propres projets on se base souvent sur la popularité et les dates de dernières mises à jour. Il faudrait aussi prendre en compte la collégialité (ou non) de leur développement et être prêt à mettre la main à la poche quand cela est demandé.
Cette dépendance n’est pas spécifique aux environnements JavaScript. On la retrouve dans d’autres technologies de développement.
Lire l’article.
Si vous avez lu « Germinal » de Zola, vous savez sans doute que les caisses de grève n’existent pas d’aujourd’hui.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus, je vous conseille de lire le très bon entretien publié par Basta!
Gabriel Rosenman, ancien militant Sud Rail, auteur d’une thèse sur l’histoire des caisses de grève, partage de nombreuses informations intéressantes sur ce sujet et plus généralement sur le syndicalisme.
Lire l’article.
L’âge de faire est un journal (un « vrai », en papier !) auquel je suis abonné depuis maintenant de nombreuses années.
Il mêle écologie, économie sociale et solidaire, actualités très locales comme internationales ou encore fiches pratiques.
Je vous conseille de le lire si vous le pouvez. C’est toujours intéressant.
Il se trouve que le dossier du mois de février 2020 où j’écris cette brève est consacré au ménage.
J’ai trouvé ce thème très intéressant car bien qu’apparemment éloigné des grands sujets sociaux, il concerne en fait chacun et chacune d’entre nous et est très révélateur de nos (dys) fonctionnements.
Au nom du dossier, je m’attendais à une simple critique féministe rappelant la plus grande part incombant aux femmes dans les tâches ménagères. Mais loin de se limiter à ce point (important) ce sujet très pratique de la vie quotidienne permet d’aborder de nombreux autres thèmes (vie en collectivité, hygiène, rapports de domination, etc.).
Et dans l’article que j’ai lié à cette brève, les rédacteurs de l’Âge de faire témoignent de leur propre expérience quant à l’entretien de leur local…
Oui nous sommes bien là dans le « faire » et non uniquement dans le « dire » !
Lire l’article.
Selon cet article de developpez.com, en France « 500 commissariats seront bientôt équipés d’un outil pour aspirer les données d’un smartphone en 10 minutes, des associations craignent des dérives ».
Et les solutions de chiffrement de vos « spyphones » ne semblent pas être très utiles…
Et si vous imaginez naïvement n’« avoir rien à cacher », sachez que pour certaines personnes (activistes, sans papier…), cela peut poser un sérieux problème.
Surtout dans des pays où les libertés, qu’elles soient numériques ou non, diminuent chaque jour, que cela soit sous prétexte de combattre les grands méchants terroristes ou autres…
Lire l’article.
Logiciel libre ne veut pas dire logiciel gratuit, pas plus que l’inverse…
Mais passé ce rappel, on peut se poser la question des solutions permettant de gagner de l’argent en développant des applications libres, par définition communautaires. Car oui il faut du temps pour développer des logiciels.
Sur ce point, le retour d’expérience sur LinuxFr du développeur principal de Wallabag est très intéressant en montrant une piste possible.
Parfois, on peut gagner de l’argent avec un logiciel libre via les services associés (formation, hébergement, configuration, etc.), mais cela ne profite pas toujours aux développeurs eux-mêmes. Pensez par exemple à toutes ces agences web proposant des sites « WordPress », sans qu’il leur vienne à l’esprit de partager une partie de leurs revenus avec les développeurs…
Il faut donc se réjouir de voir le développeur d’un logiciel libre réussir à gagner de l’argent en proposant lui-même l’hébergement de son application. Cela lui permet d’y consacrer du temps (ici, un jour/semaine) et donc de ne pas développer bénévolement (ce qui maintiendrait la confusion libre/gratuit).
Lire son témoignage.